Le Projet

• 1) Introduction : généralités sur les végétaux (...)
• 2) Utilisation de ces plantes en médecine (...)
• 3) Une activité pédagogique sur la reconnaissance
• 4) Principe et intérêt de l’agriculture (...)
• 5) Une activité pédagogique de jardinage

 1) Introduction : généralités sur les végétaux polynésiens

Les îles de Polynésie sont toutes issues de phénomènes volcaniques créant des îles éparses et loin de tout continent. En raison de ce fort isolement, deux traits majeurs caractérisent la flore terrestre de la Polynésie Française : un fort taux d’endémisme pour un faible nombre d’espèces.
En effet, on compte environ un millier d’espèces végétales en Polynésie, contre 3500 en Nouvelle-Calédonie et 5000 en Nouvelle-Guinée. La plupart d’entre elles se trouvent sur les îles hautes où les conditions de pluviométrie, d’humidité, d’altitude et d’exposition au soleil sont favorables à la naissance d’une végétation différenciée s’étendant de la plage aux montagnes. Ainsi 40% des végétaux sont spécifiques à ces îles (endémiques). On retrouve sur ces îles de nombreuses plantes provenant de tous les endroits du monde qui on été introduites par les immigrants polynésiens (provenant probablement d’Asie du Sud-Est) puis par les colons européens. La très bonne adaptation de ces plantes a été possible grâce au très bon contexte pédo-climatique (températures assez constantes, sols volcaniques riches en nutriments et forte humidité). A l’inverse, les atolls, du fait de la pauvreté et de la salinité de leur sol, sont pauvres en plantes. On compte un centaine d’espèces dont sept sont endémiques.

 2) Utilisation de ces plantes en médecine traditionnelle, la ra’au tahiti

En plus d’être luxuriantes, ornementales, ou encore utilisées pour la construction (de toits par exemple), certaines plantes polynésiennes présentent des propriétés médicinales. Celles-ci étaient utilisées dans la médecine traditionnelle nommée la « ra’au tahiti ». Bien que souvent oubliées, ces savoirs ancestraux sont au cœur des grands thèmes de la recherche polynésienne. En effet, un Colloque International sur les Plantes Aromatiques et Médicinales des Régions d’Outre-Mer (le CIPAM) a été organisé à Tahiti en 2006 (http://www.upf.pf/Le-CIPAM.html). L’Institut Louis Malardé de Tahiti est un acteur majeur de ces recherches. Son laboratoire de recherche sur les Substances Naturelles (LSN) s’intéresse aux plantes possédant des molécules ayant une activité répulsive/attractive vis-à-vis de moustiques vecteurs de maladies tropicales (ex : le « miri tahiti » sur www.sante.gov.pf).

Quelques exemples à creuser :
 Le jus de noni pourrait retarder le vieillissement et des maladies comme le cancer, traitement de l’hypertension, des tumeurs internes et du diabète sucré
 L’huile de tamanu : analgésique, hydratante, brulures, ...
 tiare tahiti : remèdes populaires (asthme, douleurs hépatiques, ...)
 Monoi = huile de coprah + tiare tahiti
 fougère (le Metuapua’a) grâce à la présence d’ecdystéroides : ortifiant et vermifuge
 bois de santal : antiseptique urinaire et pulmonaire, réputée contre les cystites et les troubles respiratoires

Des débouchés en accord avec le développement durable.

Voir : D^r Paul PETARD, "Plantes utiles de Polynésie - Raau Tahiti

 3) Une activité pédagogique sur la reconnaissance de ces végétaux

L’île de Huahine fait partie des îles hautes et est donc favorable au développement des végétaux. Elle d’ailleurs reconnue pour sa végétation très luxuriante. Elle est donc un formidable lieu d’entraînement à la reconnaissance de ces végétaux.
Existe-t-il des guides de reconnaissance ?

 4) Principe et intérêt de l’agriculture associée

Comme ces termes peuvent le suggérer, les cultures associées sont un système de culture consistant à cultiver plusieurs espèces végétales ou variétés sur la même parcelle en même temps (Andrews & Kassam 1976).
On distingue plusieurs types de cultures associées :
 les mélanges variétaux d’une même espèce, semées et récoltées en même temps
 les associations d’espèces semées ou non en même temps et récoltées en même temps
 l’agroforesterie qui associe une culture pérenne et une annuelle
 l’association avec une plante auxiliaire non récoltée

(exemple : l’association d’une légumineuse et d’une céréales qui permet de valoriser la caractéristique de la légumineuse de fixer l’azote de l’air, les associations permettent de réduire les quantités d’engrais azotés nécessaires)

 5) Une activité pédagogique de jardinage

Eden Par cet Hana iti à disposition.
Urgence de replanter certaines espèces ?
Exemple d’un itinéraire cultural : choix d’une espèce ou d’espèces à planter sur un de ces terrains, mise en terre, gestion et entretien, récolte, résultats et optimisations.
Culture du noni ?

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